Nous répondons à de nombreuses questions ci-dessous. Si toutefois vous ne trouvez pas la réponse à votre question, contactez-nous !
Le label Église verte a été lancé en 2017 par les 3 Églises chrétiennes de France. Il s’adresse aux communautés chrétiennes* qui veulent s’engager pour le soin de la Création.
Il est un outil à destination des paroisses / Églises locales ainsi que des œuvres, mouvements, établissements chrétiens, associations, monastères, congrégations apostoliques, familles et jeunes (ados/jeunes adultes).
Le label Église verte était initialement destiné aux paroisses et églises locales. Peu de temps après son lancement en 2017, nous sont parvenues des demandes d’adaptation de l’éco-diagnostic à d’autres publics : monastères, associations, congrégations apostoliques, familles et jeunes. Nous proposons désormais 6 déclinaisons du label, en plus du label général.
* reconnues, recommandées ou agrées par l’assemblée du Conseil d’Églises chrétiennes en France (CECEF)
Si vous avez une hésitation sur la déclinaison qui vous conviendra le mieux voici quelques suggestions ci-dessous. Si vous êtes :
- un établissement scolaire : Église verte associations ;
- un lieu d’accueil : Église verte associations ;
- une maison diocésaine / un évêché : Église verte associations ;
- un groupe d’adolescents ou de jeunes adultes : Pollen d’Église verte ou Église verte jeunes ;
- une structure dédiée aux adolescents ou jeunes adultes avec une équipe salariée et/ou des bénévoles : Église verte associations ;
- un sanctuaire : si vous avez des salariés, nous vous conseillons le label Église verte associations, sinon le label général ;
- une association diaconale/d’entraide : Église verte associations ;
- une autre structure : n’hésitez pas à nous contacter pour trouver ensemble la déclinaison la plus adaptée à votre contexte.
- Parce que nous croyons que Dieu se révèle aussi par son œuvre, et qu’il l’a confiée aux hommes qui doivent la cultiver et la garder,
- Parce que la vie sur Terre est une bénédiction et montre l’amour de Dieu, et qu’agir pour la préserver est une façon d’aimer son prochain et d’agir pour la justice,
- Parce que la crise écologique nous engage à entendre le cri de la Terre qui “gémit en travail d’enfantement” (Rm 8,22) et à choisir, dans l’espérance, des modes de vie, prémices d’une création nouvelle réconciliée en Christ,
- Parce que le peuple de Dieu peut prier et agir pour apporter cet espoir au monde,
- Parce que nous avons conscience que c’est en nous convertissant ensemble que nous contribuerons à bâtir ce monde plus juste et écologique nécessaire à la survie de l’humanité,
Environ 1/3 du budget de l’association repose sur les cotisations des communautés labellisées. Verser une cotisation annuelle à Église verte permet d’accéder à différents outils et services :
- intégration du réseau d’Église verte ;
- accompagnement personnalisé par une interlocutrice dédiée au sein de l’équipe Église verte ;
- accès à l’éco-diagnostic sur l’espace en ligne ;
- invitation aux évènements du réseau d’Église verte : Assemblée des communautés, formations, autres évènements ;
- valorisation de l’engagement écologique : affichage de la communauté sur la carte en ligne d’Église verte, attestation de niveau de label, fanion en lin, visibilité sur nos réseaux sociaux et sur la lettre d’informations d’Église verte.
Le label Église verte est porté par l’association loi 1901 Église verte, qui émane des trois églises chrétiennes de France :
- le Conseil d’Églises chrétiennes en France (CECEF) – Structure coordinatrice de l’œcuménisme ;
- la Conférence des évêques de France (CEF) ;
- la Fédération protestante de France (FPF) ;
- et l’Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF).
Il est soutenu par un bureau élargi, composé des co-secrétaires du CECEF et de représentants d’entités de sensibilité chrétiennes « qui ont eu un rôle majeur dans la création du label ou qui animent des réseaux importants susceptibles de relayer et d’inspirer la promotion du label » (statuts d’Église verte).
- A Rocha France est une association protestante qui agit pour préserver le vivant (protection, restauration, suivi scientifique) et stimuler l’engagement des chrétiens. A Rocha est un des membres fondateurs d’Église verte, facilitateur de l’adaptation du programme « Eco church » d’A Rocha Royaume-Uni.
- Chrétiens Unis pour la Terre (CUT) est également un des membres fondateurs d’Église verte. CUT est un « carrefour œcuménique » qui propose chaque année un « Carême pour la Terre », organise des événements, conférences, ateliers, propose des prières etc… sur le tryptique « se ressourcer, informer, agir ».
- Le Mouvement catholique Laudato Si’, a rejoint le bureau élargi d’Église verte en 2022. Ce mouvement s’adresse aux catholiques du monde entier, à trois niveaux : spiritualité (conversion écologique), modes de vie (durabilité) et politique (plaidoyer prophétique). Il propose une formation d’Animateurs Laudato Si’, des ressources pour l’année liturgique et des campagnes de plaidoyer.
En savoir plus sur les membres du bureau élargi d’Église verte
Non, sauf exceptions (par ex : doyenné qui fonctionne quasiment comme une paroisse). Il est très difficile de mobiliser plusieurs paroisses en même temps et au même rythme. De nombreuses questions de l’éco-diagnostic appellent une réponse unique, au niveau d’une paroisse. Par contre, les actions dans le cadre de la démarche Église verte d’une paroisse peuvent être réalisées à l’échelle du doyenné (par exemple : une messe de rentrée de la Création, une séance dédiée aux enjeux écologiques lors d’une activité commune à tout le doyenné : aumônerie, préparation au mariage, catéchuménat, etc.). De façon individuelle, chaque paroisse s’inscrit, cotise, remplit un éco-diagnostic, reçoit un niveau de label.
Il est important de répondre positivement aux questions préalables (disponibles sur la page de chaque déclinaison).
Il importe tout d’abord de soigner les fondations : constituer un noyau solide de personnes intéressées (assez nombreuses pour porter la démarche), discuter avec une autre communauté labellisée avant de s’engager dans la démarche, soigner les réunions du groupe de travail en s’écoutant et en laissant chacun trouver sa place. Se former aux enjeux écologiques, notamment sur le volet théologique (cela peut passer par des lectures), peut aider à bien présenter la démarche pour qu’elle soit comprise et acceptée.
Ensuite, ménager sa monture pour aller loin : être patient, accepter que les choses prennent du temps. Se fixer des objectifs atteignables, commencer par un nombre réduit d’actions, afin d’éviter de lancer trop de choses en même temps et de pouvoir mener les actions à bien, en fonction des compétences, dons et temps de chacun.
Enfin, de bons comptes rendus des réunions d’équipe Église verte permettent de structurer le suivi des projets. Une communication régulière avec les responsables de la communauté (personnes, conseils) et de belles photos et articles sur les actions réalisées aident à ancrer la démarche dans la communauté. Une rencontre avec une/d’autres communautés labellisées permet de se redynamiser.
Certaines communautés pensent qu’il n’est pas possible de s’engager dans la démarche Église verte lorsqu’on n’a pas de budget pour de grands travaux, pas d’espace vert, lorsque la municipalité ne trie pas les déchets dans leur zone… Or, la démarche Église verte ne demande pas de se conformer à un cahier des charges, simplement à une méthodologie : suite à l’évaluation des pratiques à l’aide de l’éco-diagnostic, les communautés décident librement du programme d’actions qu’elles souhaitent mettre en œuvre. Aucune action en particulier n’est obligatoire pour être labellisée. Des Églises en cours d’implantation (sans locaux fixes donc) ont même rejoint la démarche. Il faut simplement répondre de façon positive aux questions préalables.