Pollen, qu’est-ce que c’est ?
Cette déclinaison du label Église verte se mène comme un projet d’année : on peut la choisir comme thème d’année ou bien en complément d’un thème déjà choisi, en choisissant la 2ème thématique la plus adaptée. Cette déclinaison a été testée pendant l’année scolaire 2020-2021 par 14 groupes, qui n’ont pas démérité malgré les restrictions sanitaires.
Un challenge relevé
Un challenge a été créé pour motiver les groupes à s’engager dans ce projet et à mener leurs réalisations à bien. A la fin de l’année scolaire, les groupes ont partagé avec l’équipe Église verte nationale leur parcours, les projets qu’ils avaient menés à bien durant l’année. Ensuite, à nous de choisir le projet qui nous a paru le plus pertinent, par la place donnée aux jeunes dans la prise de décision et de réalisation mais également par les regards tournés vers le reste de l’église et des personnes du quartier non impliquées dans l’église.
Tour de France des projets de l’année test
Partons du côté de Montbrison (Loire), où les jeunes ont pu lancer leur année en octobre en participant à un pèlerinage vers La Chapelle Notre-Dame de Vallensanges, l’occasion de « contempler et de s’émerveiller de la Création donnée par Dieu ». Les marches méditatives se sont poursuivies pour le groupe Pollen qui s’est joint au groupe Église verte de la paroisse Sainte-Claire Sainte Thérèse-en-Forez de Montbrison le 4 juillet. L’occasion pour les marcheurs de méditer dans la nature et de prier avec des frères et sœurs orthodoxes et protestants. Pour les autres, ce fut l’occasion de méditer avec Laudato Si’ grâce à l’exposition de Yann Arthus Bertrand, accrochée dans l’enceinte de l’église. Le groupe a également pu rencontrer le maire de la commune afin de discuter d’un projet de recyclage des masques avec une entreprise locale.
Puis remontons sur la côte Atlantique pour nous retrouver à Brest, où c’est une opération de nettoyage des plages intergénérationnelle qui a été organisée avec l’association Surfrider. Bravant le froid du mois de février, les paroissiens se sont retrouvés pour nettoyer et en apprendre davantage sur la pollution côtière. Puis les jeunes et les moins jeunes se sont à nouveau réunis en mars pour une marche de carême « Laudato Si » accompagnée en musique par Patrick Richard, auteur du célèbre “Psaume de la création” et tout récemment de “Laudato Si”.
Retrouvons maintenant le soleil de Vitrolles dans les Bouches du Rhône avec les collégiens de l’aumônerie, qui ont pu prendre conscience ensemble de l’importance de la protection de la maison commune confiée par Dieu. Et ce grâce à la lecture de la Genèse, mais également en partant à la rencontre des paroissiens pour leur poser des questions sur leur rapport personnel à l’écologie. L’année prochaine sera pour eux l’occasion d’approfondir ces sujets en préparant notamment le Temps pour la Création.
Il est temps de finir ce tour d’horizon en allant voir du côté de Canet en Roussillon, où les collégiens ont pu profiter de cette année pour prier sur le thème de la Création mais également pour comprendre en quoi ce sujet « dans l’air du temps », l’écologie, est pour nous chrétiens un sujet essentiel. L’occasion d’enraciner dans la foi chrétienne une démarche écologique déjà existante.
Prendre son bâton de pèlerin
Les démarches Pollen d’Église verte ont été variées, les animateurs des différents groupes ont réussi à partir de leurs réalités locales, de ce qui était possible de mettre en place pour continuer leur marche de conversion écologique. Un rappel que pour se lancer, il n’est pas nécessaire d’avoir de grands moyens mais qu’il est important de se mettre en route avec ce qu’on est et ce qu’on a.
Toute l’équipe Église verte a hâte de voir ce que ces groupes vont continuer à réaliser dans les mois qui arrivent mais également de rencontrer les nouveaux groupes de jeunes qui vont se joindre à eux.
Et vous, êtes-vous prêts à vous mettre en chemin en 2021-2022 avec les groupes des Hauts-de-Seine, des Vosges, de la Gironde, du Gers, de l’Ardèche et des Bouches-du-Rhône déjà inscrits ?
Article rédigé par Yasmine Fischer et l’équipe Église verte